28 sept. 2007

Le Château La Tour Blanche, noble par sa pourriture engendrée par le Botrytis cinerea et le savoir-faire de son domaine école…
Le Sauternes en général.
On ne peut pas en vouloir à ce vigneron entêté, qui, en retard dans sa vendange, décida de ramasser ses raisins malgré leur état surmûri. Evidemment, les propriétaires des châteaux s’étendant sur les 5 communes qui constituent l’appellation Sauternes (Barsac y compris), ont chacun leur version. Chaque parcelle de grande ou moyenne dimension est à l’origine d’une appellation et chacune présente un sol différent (argilo-calcaires, graveleux ou calcaires) mais ont comme point commun d’être implanté sur des croupes graveleuses. L’appellation s’étend sur environ 2100 ha (Barsac compris). Le climat des arrière-saisons est idéal pour des vendanges tardives. Ces vendanges tardives sont favorables à la prolifération du Botrytis cinerea nommé plus couramment pourriture noble. Le cépage principal est le Sémillion (70% à 80%), le Sauvignon intervient à concurrence de 20% à 30% avec un appoint de Muscadelle. Le temps de garde varie entre 30 et 50 ans, certains millésimes dépassent le siècle. Le Sauternes accompagne à merveille les poissons, viandes blanches en sauce et certains fromages puissants. Mais, cependant un tête à tête avec un Château La Tour Blanche, à l’apéritif ou à toute heure, est pour moi, un moment privilégié. Certaines personnes sont réfractaires au Sauternes, elles le trouvent lourd, trop sucré. Mais, on ne peut avoir que de la compassion pour celles-ci. Plaignons-les comme des personnes qui passent à côté du bon, du génie et de l‘art. Plaignons-les, au même titre que ceux qui n’aiment pas Angot, Beethoven ou Socrate. Pardonnons- leur, elles ne peuvent pas comprendre !
Crédit photos « Photos : Château La Tour Blanche »

http://www.tour.blanche.com/

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