31 janv. 2008




Le Métropole. Place de Brouckère, 31. 1000 Bruxelles http://www.metropolehotel.com/
Le Métropole ou le doyen des hôtels de prestige de Bruxelles…

Place de Brouckère, votre regard est attiré par une somptueuse façade et une terrasse couverte d’une marquise rouge. La question ne se pose plus, c’est le Métropole ! L’intérieur est en adéquation avec l’extérieur, l’entrée principale est de style renaissance, le hall de style Empire et l’ascenseur n’a pas perdu son lustre d’antan.
Ce palace, plus que centenaire, au cœur de la capitale européenne et des flâneries, sait conjuguer luxe cossu et bourgeois d’un hôtel à taille humaine, avec une cuisine alerte et dans l’air du temps.

Les chambres.

A travers 298 chambres et 15 suites, on offre bien sûr en ces lieux tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un palace : voiturier, prise modem, presse-pantalon, TV, système WIFI, téléphone avec ligne directe et répondeur, minibar, coffre-fort, air conditionné (sauf chambres supérieures), service de la couverture systématique, rafraîchissement de la chambre et de la salle de bains en début de soirée (sauf chambres de luxe et supérieures), salle de bains avec sèche-cheveux et miroir grossissant.
La superficie varie : +/- 26m² pour les chambres supérieures et +/- 62m² pour la plus grande suite.
Toutes les suites bénéficient d’un traitement VIP comprenant des produits d’accueil, gant de toilette, pantoufles, sortie de bain, sortie de lit, demi-bouteille d’eau plate, demi-bouteille d’eau gazeuse, corbeille de fruits.
Nous avons eu une préférence pour les chambres « Privilège » meublées style Art Déco ou Louis XVI pour les chambres en façade.
Et pour finir, nous avons été séduits, par la suite Toscanini et sa salle de bains avec jacuzzi.







Le bar « Le 19ième » et le Café Métropole.

Le bar « Le 19ième » est un trésor architectural, ses colonnes corinthiennes, ses palmiers, ses canapés cossus en cuir et piano à queue anoblissent le décor. Un bar où la quiétude des lieux donne envie de déguster un cocktail élaboré, un alcool raffiné, une coupe de champagne,…
Le Café Métropole n’a rien à envier à son confrère. Son décor ne manque pas de prestige avec ses banquettes et sièges en cuir confortables, ses colonnes et ses lustres majestueux. Et pour finir un service soigné et une terrasse chauffée avec vue sur la place de Brouckère.



Le trésor gastronomique du Métropole, « L’Alban Chambon ».

A la tête d’une place forte de la gastronomie bruxelloise, primé par le Gault Millau, qui lui a décerné son Clef d’Or 2003, Dominique Michou vous reçoit dans un cadre baroque italien. Des plafonds élégamment ornés de lustres en cristal, des fauteuils rouges cossus, vous voilà dans l’ambiance raffinée de L’Alban Chambon. Pour illustrer la cuisine de Dominique Michou, cette citation de Pierre Gragnaire convient à merveille « La créativité naît de l’authenticité et s’appuie sur la tradition. Un peintre ne réinvente pas l’arc en ciel, il utilise les couleurs autrement ».
La carte est bien établie. Par exemple, en entrée : cette salade de homard légèrement fumé et foie d’oie poêlé accompagné du matignon de poire (36euro), ce cocktail au croustillant de ris de veau et chair de tourteau sur un chautney de légumes (24euro). Pour continuer ce risotto à la coriande et sardine bretonne à la crème d’échalote (36euro) ou ce spaghetti de ris de veau à la truffe. Du côté dessert, le chariot de sorbets et glaces maison, accompagnés de fruits frais (14euro) ou ces croquettes de bananes, sorbet aux fruits exotiques et croquant de mangue.
La cave à vins étoffée et bien équilibrée en crus modestes et en brillantes bouteilles est habilement présentée par le sommelier qui œuvre tout en douceur. Vous serez séduit par ce Pomerol château La Fleur Pétrus 1986 (136 euro) ou ce château La Petite Eglise 1997 (68euro) et de ce qui est des blancs, ce Châteauneuf-du-Pape château Mont-Redon 2000 (45euro) et encore ce Sancerre 2002 « Le Chêne Marchand » (48euro).

13 janv. 2008

Nouveau!
En annexe à Passion épicurienne, un blog au style épuré avec rien que des recettes:http://lesplatscanaillesdepassionepicurienne.blogspot.com/

La trompette de la mort.
Pour connaître ses propriétés voir article sur la girolle.
Poitrine de poularde jardinière, sauce aux trompettes de la mort.

Ingrédients pour 4 personnes : 250 g de carottes, 250 g de courgettes, 12 têtes de trompettes de la mort, 1 poivron orange, 100 g de pain blanc rassis sans croûte, 3 oeufs, 4 morceaux de crépine de porc, 4 demi- poitrine de poularde de Brest sans os, 2 cuillerées à soupe de beurre, 50 g de beurre manié, 4 cuillerées à soupe de beurre clarifié, 8 feuilles de cerfeuil entières, poivre blanc, sel.
Pour la sauce aux trompettes de la mort : 100 g de trompettes de la mort, 2 oignons émincés, 170 g de beurre, 10 cl de porto blanc, 12 cl de fond de volaille, piment d’Espelette, fleur de sel.

Cuisson : 20 minutes.
Préparation 30 minutes :
Nettoyer et couper en dés les carottes, les courgettes, les trompettes de la mort et le poivron. Pendant 2-3 min, faites-les revenir dans 2 cuillerées à soupe de beurre en remuant sans cesse. Laisser refroidir sur une assiette. Ajouter le pain blanc émietté, le beurre manié et les œufs aux légumes refroidis. Pétrir l’ensemble pour obtenir une pâte épaisse. Nettoyer les crépines à l’eau froide. Assaisonner de sel et de poivre les morceaux de poularde, après leur avoir enlevé la peau. Avec un peu de beurre clarifié, badigeonner le fond d’une poêle, faire revenir sans faire roussir les morceaux de poularde de chaque côté. Etendre sur un tissu les crépines, étendre sur celles-ci la purée de légumes avec une épaisseur d’un demi-centimètre. La surface des crépines doit être trois fois plus grande qu’un morceau de poularde. Mettre les moitiés de poularde dessus et envelopper- les dans les crépines à l’aide du tissu. Dans une poêle adaptée pour le four, réchauffer le beurre clarifié et déposer délicatement les crépines. Faire cuire le tout dans un four préchauffé à 220° pendant 10 min., les retourner et les laisser cuire encore 10 min. Ensuite sortir la préparation et laisser reposer environ 10 minutes. Nettoyer les trompettes de la mort. Faire revenir les oignons dans 20 g de beurre, ajouter les trompettes et déglacer avec le porto. Ajouter le fond de volaille et laisser réduire jusqu'à temps que les trompettes soient couvertes. Garder la moitié des trompettes pour la décoration. Hacher le reste au robot ménager en ajoutant petit à petit le beurre jusqu’à l’obtention d’une sorte de « mayonnaise ». Dans une casserole, à feu doux, réchauffer l’autre moitié des trompettes, assaisonner de fleur de sel et de piment d’Espelette. Napper des assiettes chaudes de sauce, dresser sur la sauce, les poitrines de poulardes coupées en tranches. Décorer de trompettes et de cerfeuil. Des tagliatelles fraîches accompagneront avec harmonie ce plat.